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lundi 18 février 2013

Licenciements boursiers, comment éviter le Pire(lli)


Une nouvelle  fermeture d’usine dans une zone sinistrée vient agiter l’actualité économique. Autour de la disparition de l’usine Goodyear d’Amiens Nord, on parle pêle-mêle de licenciements boursiers, de patrons voyous et de législation, pour interdire tout licenciement à une entreprise qui verse des dividendes ou même simplement qui serait bénéficiaire. La partie adverse s’insurge, dit qu'il faut amputer avant que la gangrène ne se propage et qu’une entreprise qui ne licencie pas aujourd’hui est une entreprise qui disparaîtra demain. Entre émotion et froide rationalité économique, où se trouve le juste milieu?

Pas une si Bonne Année


Flickr (c) Matt Hartsburg
Une fermeture d’usine c’est d’abord un drame humain. Parce que ce sont les vies de milliers de personnes qui s’effondrent soudainement, personnes qui ont souvent travaillé pendant des décennies au même endroit. Et puis la disparition d’une usine, un peu comme pour les bases militaires, ce sont aussi mille ramifications, mille connections qui se rompent tout à coup, désagrégeant  le tissu économique local. Un millier de personnes sur le carreau, ça ne peut pas laisser indifférent, surtout par les temps qui courent.